El sabado 28 de julio a las 14 hrs frente al museo de los Invalidos en Paris nos reunimos un grupo de personas en solidaridad a los pueblos de Oaxaca y en particular como respuesta al llamado de solidaridad del colectivo VOCAL.
Protestamos contra la represion e informamos sobre la situacion en que se llevo a cabo la arrestacion y secuestro de diferentes personas.
Hicimos un llamado a la poblacion a reflexionar sobre la represion en Oaxaca en particular sabiendo que Francia vende armas a mexico y entrena a la policia mexicana. La semana pasada de manera controversial Francia aparecio como defensora de derechos humanos al intervenir en la liberacion de rehenes bulgaros en Libia mientras cierra los ojos ante la represion en oaxaca.
Exigimos en particular la suspension del tratado de cooperacion de venta de armas y entrenamiento policiaco entre Francia y Mexico y responzabilizamos al estado frances de jugar un papel en el terrorismo policiaco en Oaxaca. Mediante este tratado Francia entrena y arma policias mexicanos con tecnicas terroristas aplicadas en la guerra de Argelia, en los genocidios de Ruanda, y ahora en Mexico.
Difundimos diversas informaciones con respecto a Oaxaca, Atenco, Chiapas y otros pueblos de Mexico y America Latina. Discutimos con personas de todo el mundo incluyendo otros mexicanos que estaban de visita en Paris sobre la situacion de Oaxaca.
Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte (CSPCL)
Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA)
Oaxaca libre
Terre et liberté pour Arauco
Secrétariat international de la CNT
Individuos diversos
Por otro lado preparamos un comunicado en frances que esta siendo difundido y firmado, por diferentes asociaciones y grupos en Francia.
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Halte à la répression du mouvement social dans l'Oaxaca et au Mexique !
Solidarité internationale avec l'APPO et VOCAL !
Lundi 16 juillet, une répression systématique et sauvage, véritable
terreur d'État, a été organisée contre le mouvement social de l'Etat
d'Oaxaca, dans le sud du Mexique. La Police fédérale préventive - qui
bénéficie de la coopération policière franco-mexicaine (par accord
bilatéral de "coopération des polices" signé en novembre 1998) -, l'armée
fédérale, l'Agence fédérale de recherche, les polices de l'Etat et de la
ville d'Oaxaca ont conjugué leurs efforts pour encercler et attaquer un
défilé populaire festif de plusieurs milliers de participants. Cette
manifestation voulait exprimer la dignité des peuples indigènes de
l'Oaxaca, leur refus de la commercialisation et de la mise en spectacle de
la Guelaguetza, fête indienne détournée par le pouvoir institutionnel,
aujourd'hui celui du despote corrompu Ulises Ruiz Ortiz, dont la majorité
de la population réclame la démission.
Le solde de l'opération a été la détention arbitraire, avec une violence
inouïe, d'une soixantaine de personnes, dont onze sont formellement
maintenues en prison depuis le 25 juillet, et plusieurs dizaines de
blessés, dont certains restent dans un état critique. Le traitement
réservé par les nervis en uniforme à Emeterio Merino Cruz, enseignant
connu pour son engagement social avec l'Assemblée populaire des peuples de
l'Oaxaca (APPO) et l'Alliance magoniste zapatiste, a été filmé et
photographié. Arrêté en bonne condition physique, il a dû être hospitalisé
dans le coma avec un traumatisme crânien nécessitant une opération
chirurgicale de plus de quatre heures. Les coups sauvages qui lui ont été
portés sont le message de terreur que ce pouvoir envoie à chaque rebelle
social. Silvia Hernández Salinas et Maria Guadalupe Sivaja Ortiz ont
véritablement été prises en otage par la police puis la justice aux ordres
d'Ulises Ruiz Ortiz pour faire taire ces Voix de l'Oaxaca construisant la
liberté et l'autonomie (VOCAL), réseau libertaire dont fait partie David
Venegas Reyes, jeune délégué de barricade et membre du conseil de l'APPO,
séquestré par l'État d'Oaxaca depuis avril 2007.
Devant ces faits révélant une fois de plus la férocité de la répression
contre le mouvement social de l'Oaxaca, événement majeur de l'histoire
récente du Mexique, nous nous élevons contre la violente réponse de l'Etat
mexicain aux demandes légitimes de justice et de liberté des peuples de
l'Oaxaca et de tout le pays. Les abus commis par les forces de l'ordre ne
sont ni des excès ni des erreurs, mais une expérience d'ingénierie sociale
froidement calculée dans laquelle les pouvoirs fédéraux agissent en
coordination totale avec les pouvoirs locaux.
Le mouvement populaire de l'Oaxaca est le résultat d'un processus social
auto-organisé, mettant en pratique la démocratie directe, contre le modèle
imposé de développement capitaliste qui aggrave les inégalités,
l'exploitation sociale et économique, l'oppression des peuples. L'exigence
d'égalité, le refus de l'injustice et de l'impunité qui s'expriment
maintenant dans la lutte sociale de l'Oaxaca résultent d'efforts
politiques qui ne sont jamais écoutés et qui reçoivent comme unique
réponse la violence institutionnelle et la répression systématique, au nom
d'un prétendu "Etat de droit". Ce qui se met en place pour satisfaire les
intérêts des puissances économiques capitalistes s'apparente au fascisme
et démontre une fois de plus que l'extermination de tout mouvement social
mettant en question et menaçant ces intérêts est l'unique projet d'un
pouvoir qui se manifeste par les détentions arbitraires, les persécutions
politiques, les disparitions et les assassinats.
Nous exigeons : la liberté immédiate et inconditionnelle de tous les
détenus du mouvement social ; l'arrêt des tortures physiques et mentales à
leur encontre ; la présentation de tous les disparus depuis le début du
conflit ; le départ de toutes les forces de répression, policières,
militaires et paramilitaires, de l'Etat d'Oaxaca ; l'arrêt de la campagne
de criminalisation et de lynchage médiatique des mouvements sociaux.
Nous soutenons l'exigence de la destitution immédiate du criminel
gouverneur Ulises Ruiz Ortiz, responsable de dizaines d'assassinats et de
centaines d'enlèvements, de séquestration et de torture, dans le but
d'anéantir l'APPO. Nous appelons la solidarité internationale à dénoncer
cette répression systématique et à être attentive à la situation dans les
jours à venir.
Nous tenons pour responsables de cette brutale répression et de ces
persécutions Ulises Ruiz Ortiz, gouverneur d'Oaxaca, Felipe Calderón
Hinojosa, président du Mexique, et Francisco Ramírez Acuña, ministre de
l'intérieur.
Halte à la répression et à la persécution du mouvement social des peuples
de l'Oaxaca !
Liberté immédiate pour tous les prisonniers politiques et sociaux !
Halte à la coopération policière franco-mexicaine !
Paris, le 26 juillet 2007
Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte (CSPCL)
Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA)
Oaxaca libre
Terre et liberté pour Arauco
Secrétariat international de la CNT
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