domingo, julio 13, 2008

Intenta AFI desmantelar a la radio comunitaria Ñomndaa

-· Irrumpe en la cabina y desconecta equipo de cómputo y transmisor.
-· Los indígenas Amuzgos defienden a la radio.
-· El pueblo se mantiene en alerta.

Tlapa, Guerrero, México a 10 de julio de 2008.- Unos 30 efectivos de la Agencia Federal de Investigaciones y de la Policía Investigadora Ministerial (PIM) irrumpieron hoy de manera violenta en la cabina de la radio comunitaria Ñomndaa La palabra del Agua que transmite desde el municipio autónomo Suljaa' (Xochistlahuaca) y dañaron los aparatos al desconectarlos intempestivamente, en un intento por desmantelar ese medio de comunicación que con desde el 2004 ha dado voz al pueblo amuzgo.

A consecuencia de esta arbitraria acción, la señal de esa emisora comunitaria que transmite en lengua amuzga quedó fuera del aire, dio a conocer uno de los colaboradores de dicha estación, David Valtierra Arango

Detalló que aproximadamente a las 11:30 de la mañana de este jueves, los agentes federales encabezados por funcionarios de la Secretaría de Comunicaciones y Transportes (SCT), arribaron a la Ñomndaa y en tanto un grupo exigía los documentos de la estación, otro, con arma en mano se metió a la cabina y desconectó los aparatos ocasionando que con ello se quemara el transmisor y el CPU del equipo de cómputo que se usa para la programación de la radio que comenzó a operar el 20 de diciembre del 2004.

La acción de los agentes fue frustrada por unos 300 indígenas amuzgos que cercaron la radio, en respuesta al llamado de alerta que hicieron los locutores en turno desde la misma radio, minutos antes de que fueran apagados los aparatos. También fueron convocaron mediante altavoces por las autoridades tradicionales de Xochistlahuaca, municipio que se ubica en la región de la Costa Chica de Guerrero.

Valtierra Arango mencionó que esta presión de los amuzgos inhibió la intención de los agentes y funcionarios de la SCT de clausurar la radio y llevarse el equipo de transmisión y que por ello optaron por retirarse. No obstante, destacó que un numeroso grupo de la AFI de manera intimidatoria permanece en la entrada del pueblo.

domingo, julio 06, 2008

Reporte de derechos humanos CCIODH en París

Commission Civile Internationale d’ Observation des Droits Humains CCIODH Sixième visite au MEXIQUE

INVITATION

Mme Nicole BORVO COHEN-SEAT, Présidente du groupe communiste républicain citoyen au Sénat, et la Commission Civile internationale d’Observation des droits humains au Mexique ont l’honneur de vous inviter à la présentation du rapport de la sixième visite effectuée au Mexique par la CCIODH (au Chiapas, à Oaxaca, Atenco et Mexico) du 30 Janvier au 20 Février 2008.

le vendredi 11 juillet 2008 de 14 heures 30 à 16 h 30
Palais du Luxembourg – salle Vaugirard (*)

Présentation : Mme Concepción Doray, le Docteur Bernard Doray, Madame Françoise Escarpit, Madame Hélène Roux, membres de la Commission. Deux courtes séquences de film seront projetées. Un débat sera animé par Monsieur Obey Ament.
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La Commission civile internationale d’observation des droits humains (CCIODH) a réalisé un diagnostic préoccupant sur la situation des droits humains au Mexique qui coïncide avec les constatations de différentes organisations internationales comme Amnesty International et Human Rigths Watch. En effet, dans leurs rapports annuels, celles-ci considèrent que, non seulement l’enquête et la condamnation des faits avérés n’avancent pas, mais que la violence pour des raisons politiques s’accroît dans ce pays.

Le rapport ne fait pas seulement le relevé d’un nombre inquiétant d’atteintes extrêmes aux droits de l’homme (assassinats, viols, tortures ou disparitions) dans les Etats du Chiapas et de Oaxaca, et à San Salvador Atenco. Il les replace dans le contexte politique et historique qui les a déterminés. Il analyse également le système qui produit de telles atteintes aux droits humains et indique comment ces violences trouvent leur prolongement dans la gestion politique des changements économiques et dans le quotidien des groupes humains qui en souffrent.

Alors que s’ouvre la Présidence française de l’Europe, il est important de rappeler que le traité entre l’Union européenne et le Mexique comporte une clause démocratique obligeant les deux parties en matière de respect des droits humains. Elle ne doit pas rester lettre morte. L’établissement de canaux de suivi et de diagnostic fiables de la situation au Mexique serait une mesure adéquate pour traiter cette situation car elle correspond aux demandes exprimées lors des entretiens réalisés pendant l’enquête, mais également à la suite au massacre d’Acteal (1997) et, plus récemment, à la suite des assassinats de femmes à Ciudad Juarez.

Nous comptons vivement sur votre présence. Bien sincèrement,

* Entrée : 15 ter, rue de Vaugirard, Paris 6ème (métro Odéon, lignes 4 et 10-RER Luxembourg)
(se munir de la présente invitation et d’une pièce d’identité)
Inscription obligatoire (date limite : 9 juillet au soir) auprès de
Monique Dagorn : m.dagorn@senat.fr (Tél. 01 42 34 28 42)