lunes, diciembre 24, 2007

A 10 años de la masacre de Acteal (Manifestacion en Paris)


Dix ans après le massacre d'Acteal,nous restons mobilisés, solidaires et vigilants.

Le 22 décembre 1997, 45 femmes, hommes et enfants tsotsiles sont morts àActeal sous les coups des paramilitaires, victimes innocentes de la guerrede "basse intensité" que livre le gouvernement aux zapatistes et à ceuxqui cheminent [en français, "cheminer" sonne bizarrement, mais j'ai "penséen espagnol"] avec eux.

Dix ans plus tard, ils vivent toujours dans notre souvenir ; dix ans plustard la guerre de basse intensité est toujours présente ; les assassins etleurs commanditaires, connus de tous, courent toujours. En frappant àAtenco, à Oaxaca, au Guerrero, cette sale guerre s'est même généralisée àtravers tout le Mexique.

Ces derniers temps, au Chiapas, la recrudescence des actionsparamilitaires visant les bases d'appui zapatistes n'a pas échappé àl'attention internationale. Pas plus que l'attitude du gouvernement qui,en même temps qu'il criminalise dans tout le Mexique les protestations deceux d'en bas, cherche à déqualifier les massacres de 1997, à protéger lesassassins et à nier sa propre responsabilité.

Les récentes menaces d'expulsion et les agressions armées desparamilitaires contre les zapatistes autour de la communauté de BolonAjaw, dépendant du Caracol de Morelia et située près des cascadestouristiques d'Agua Azul, ne sont pas sans nous rappeler l'atmosphère detension organisée qui avait précédé le massacre dans la région d'Acteal.

Les victimes d'Acteal, toujours vivantes dans nos cœurs, nous rappellenten cette fin de décembre 2007 que la situation au Chiapas n'a guèrechangé.

Nous sommes solidaires des femmes et des hommes de Bolon Ajaw, comme detoutes celles et de tous ceux, au Chiapas et au Mexique, qui ont pris enmain la construction d'une vie collective digne et organisée pareux-mêmes. Nous dénonçons l'occupation du Chiapas par l'armée mexicaine etla guerre de basse intensité menée par les paramilitaires contre lescommunes autonomes.

Face aux exactions des paramilitaires, nous dénonçons l'attitude compliceet la responsabilité des gouvernements, tant au niveau de l’Etat duChiapas qu’au niveau fédéral, dans la tension régnant actuellement auChiapas et plus généralement au Mexique.

Ce 22 décembre 2007, au cœur de Paris, avec le CSIA-Nitassinan, FranceAmérique latine, Terre et liberté pour Arauco, Échanges solidaires,Altercultures, la revue Volcans, le MRAP, la CNT, le réseau No pasaran,Alternative libertaire, le Parti communiste français, nous avons témoigné,pendant quatre heures, que nous "ne laissons pas nos morts sombrer dansl'oubli". Nous avons exprimé notre solidarité avec la lutte "pour la terreet la liberté, pour l'autonomie indigène" mise en œuvre par les zapatistesau Chiapas.

De lucha a lucha, de corazon a corazon. Paris, Francia, 22 de diciembre de 2007

Comité de Solidaridad con los Pueblos de Chiapas en Lucha
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Diez años después de la masacre de ActealSeguimos movilizados, solidarios y vigilantes.
El 22 de Diciembre de 1997, 45 mujeres, hombres y niños tsotsiles murieron en Acteal por las balas paramilitares, victimas inocentes de la guerra de “baja intensidad” que el gobierno libra a los zapatistas y a los que con ellos caminan.
Diez años después, siguen vivos en nuestra memoria; diez años después, la guerra de baja intensidad sigue presente; los asesinos materiales e intelectuales siguen libres. Golpeando Atenco, Oaxaca y Guerrero, esta guerra sucia se ha generalizado en México.
En los últimos tiempos, en Chiapas, la recrudescencia de las acciones paramilitares que afectan a las bases de apoyo zapatista no ha escapado a la atención internacional. Tampoco la actitud del gobierno que, al mismo tiempo que criminaliza en todo México las acciones de las y los de abajo, intenta descalificar las masacres de 1997, proteger los asesinos y negar su propia responsabilidad.
Las recientes amenazas de expulsión y las agresiones armadas de los paramilitares en contra de los zapatistas en los alrededores de la comunidad de Bolón Ajaw, dependiente del Caracol de Morelia, situada cerca de las turísticas cascadas de Agua Azul, no ocurren sin hacernos pensar en la atmósfera de tensión organizada que precedió la masacre de Acteal.
Las victimas de Acteal, todavía vivas en nuestro corazón, nos recuerdan hoy, a fines de diciembre de 2007, que la situación en Chiapas no ha cambiado mucho.
Nos sentimos solidarios de las mujeres y los hombres de Bolón Ajaw, y de todos las y los que, en Chiapas y en México, construyen una vida colectiva digna y organizada por sí mismos. Denunciamos la ocupación de Chiapas por parte del Ejército Mexicano y la guerra de baja intensidad llevada a cabo por los paramilitares contra las comunidades autónomas.
Frente a los abusos de los paramilitares, denunciamos la actitud cómplice y la responsabilidad de los gobiernos, tanto a nivel estatal como federal, por la tensión reinante actualmente en Chiapas y en el país entero.
Este 22 de diciembre de 2007, junto con el CSIA-Nitassinan, France-Amérique latine, Tierra y Libertad para Arauco, Echanges solidaires, Altercultures, la revista Volcans, MRAP, CNT, la red No Pasaran, Alternative libertaire y el Partido Comunista Francés, hemos expresado durante cuatro horas en el frío del invierno parisino que “no dejaremos que nuestros muertos se hundan en el olvido”. Hemos manifestado nuestra solidaridad con la lucha “por la tierra, por la libertad y por la autonomía indígena” de los zapatistas en Chiapas.
De lucha a lucha, de corazón a corazón,París, Francia, 22 de diciembre de 2007
Comité de Solidaridad con los Pueblos de Chiapas en Lucha

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